LES PLUMES

Grâce aux plumes, les oiseaux peuvent voler, avoir chaud et rester sec. Elles sont différentes pour chaque oiseau (bien que certaines plumes de certaines espèces se ressemblent) et se reconnaissent plus ou moins facilement. Pendant l'été, les oiseaux muent : ils remplacent leurs plumes usées par de nouvelles plumes en perdant les anciennes. C'est en cette période que l'on trouve des plumes. Les oiseaux doivent laver et lisser leurs plumes tous les jours ; pour cela, ils prennent avec leur bec une substance qui sort de la "glande uropygienne" et tartinent leurs plumes avec cette substance. Chaque plumes est lissée avec soin, et les oiseaux doivent effectuer une certaine gymnastique pour atteindre certaines parties du corps. C'est amusant de voir un oiseau faire sa toilette...

Pour pousser, les plumes grandissent d'abord dans des sortes de tubes protecteurs, qui tombent à la fin de la croissance de la plume. Si vous trouvez une plume ayant encore un tube à la base, il y a beaucoup de chance pour qu'il y ait eu une attaque.

Il y a quatre catégories de plumes pour chaque oiseau, et elles servent chacunes à des choses différentes.

1) LES DUVETS Ces petites plumes situées près de la peau servent à garder la chaleur du corps. Elles sont très douces et très duveteuses.

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2) LES TECTRICES Ce sont des plumes assez petites qui se chevauchent sur certaines parties du corps de l'oiseau (surtout sur le ventre, mais aussi sur le croupion et sur d'autres parties). Leur base duveteuse joue le même role que les duvets. Elles se trouvent assez facilement même en dehors de la période de la mue, car elles tombent souvent quand l'oiseau fait sa toilette.

tectrice de cygne tuberculé

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rémige primaire de geai des chënes

3) LES REMIGES Ce sont les plumes situées sur les ailes, qui permettent à l'oiseau de voler. Elles sont assez solides et aussi flexibles. Quelques sortes de rémiges : -les rémiges primaires : les "doigts" de l'oiseau, rémiges les plus grande situées au bout de l'aile -les rémiges secondaires : rémiges moyennes, après les rémiges primaires (appelées "miroir" chez le canard) -couvertures primaires : petites rémiges situées au-dessus des rémiges primaires -couvertures secondaires : petites rémiges situées au-dessus des rémiges secondaires

rémige secondaire de chouette hulotte

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4) LES RECTRICES Ce sont les plumes de la queue ; elles sont longues (et souvent très longues par rapport au corps de l'oiseau) et servent de gouvernail à l'oiseau. Grâce aux rectrices, les oiseaux peuvent changer de direction en l'air, mais aussi piquer, monter en flèche et freiner. Mais elles servent aussi à attirer les femelles lors de la parade nuptiale... Beaucoup d'oiseaux dressent leurs plumes colorées de la queue pour qu'une femelle décide de fonder famille. Elles servent aussi aux pics de point d'appui. Elles jouent donc un rôle important à l'oiseau.

rectrice de pic vert

Pour certains oiseaux, différencier les rémiges des rectrices, c'est simple : il faut regarder de chaque côté de la hampe centrale. Pour les rectrices du milieu, c'est aussi large de chaque côté, et les plumes sont droites et assez longues. Pour les rémiges, c'est plus court d'un côté et c'est recourbé (ce qui permet de savoir de quel aile elle provient). Par contre, on peut confondre les plumes du côté de la queue avec les plumes des ailes ; pour éviter ça il n'y a qu'un moyen : regarder des photos de l'oiseau pour voir comment sont les plumes du côté de la queue avec les plumes des ailes.

Pour certains oiseaux, l'envol fait du bruit à cause du frottement de l'air aux plumes (les pigeons, par exemple : leurs ailes sifflent au démarrage). Pour d'autres, le vol est silencieux (la chouette effraie, par exemple : ses plumes sont spécialement faites pour êtres silencieuses, afin que l'effraie ne se fasse pas repérer en attaquant une proie).